⌟ Structuration du capital
- AVA peut mener de manière régulière au côté de la famille et du management des exercices ou simulations mesurant la capacité d’endettement du groupe familial, le niveau de fonds propres minimum ou recommandé.
- AVA aide ses clients dans la réalisation d’exercices de sensibilité leur permettant de tester la résistance de leur structure de capital et de financement (stress testing). AVA considère que la bonne structure de capital, suffisamment capitalisée et résistante à des situations de cas dégradés, réduit le risque et ce faisant les coûts de développement du groupe.
- S’agissant du coût de la dette, celui-ci doit rester modéré selon AVA (à notre sens la prime de risque générée par un excès de risque peut finir par dépasser de beaucoup l’avantage de la déductibilité fiscale de la charge financière, notamment lorsqu’elle obère la capacité du groupe à lever des financements à partir de sources diversifiées).
- Ce faisant, une telle structure du capital (équilibrée) protège également la famille en contenant et encadrant la prise de risque sur son principal actif stratégique.
Entreprise
Qu’appelez-vous structure de capital?
Il s’agit en fait du bon équilibre entre les instruments de financement à long terme de l’entreprise, au premier chef son capital et sa dette financière (en passant la cas échéant par des instruments hybrides).
Que voulez-vous dire par exercices ou simulations mesurant la capacité d’endettement du groupe familial?
Il s’agit de l’analyse critique du Business Plan du Management qui passe par les simulations de projections financières de l’ensemble des comptes de l’entreprise (bilan, compte de résultats, cash flows) afin de s’assurer de sa capacité à faire face à ses obligations financières et à créer de la valeur pour l’actionnaire familial.
Vous parlez aussi de stress-testing dans la réalisation de ces exercices, qu’entendez-vous par là?
Nous effectuons au côté du management un stress test du Business Plan qui permet de s’assurer de la résistance du business model de l’entreprise et du caractère adapté de la structure de capital; une dette financière trop lourde ne passe pas la rampe d’un vrai stress test.
Vous semblez préconiser un recours modéré à “l’effet de levier” financier, pourquoi cela alors que la dette sera toujours moins chère que le capital?
Il n’y a pas de règle absolue et invariable applicable sur tous les sujets de financement, mais le poids de la dette doit être bien évalué et calibré au départ de sorte que “l’effet de levier” ne se transforme pas en “effet de massue” avec une entreprise pliant sous le sur-poids de sa dette avec des créanciers exigeant une élévation du coût de la dette voire des cessions de filiales ou d’actifs ou pire encore le remboursement de la dette.
“L’homme n’est ni ange ni bête mais le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.”
Pascal