⌟ Evaluation
AVA intervient dans l’analyse de la valeur d’entreprises cotées ou non, qu’il s’agisse de la valorisation d’une position de contrôle ou de simple minoritaire.
- Cette analyse, repose avant tout sur la prise en compte d’éléments financiers classiques:
- multiples (EBIT, EBITDA),
- transactions comparables (observables sur le marché),
- cash flow libres (application des différentes variantes du modèle de Gordon-Shapiro)
- Elle consiste aussi à investiguer la création de valeur potentielle au regard de la prise induite de risque liée à un changement de périmètre du groupe familial lorsque celui-ci est une composante du dossier analysé.
Cette prise de risque revêt à nos yeux une importance décisive du fait que la pérennité du groupe familial est probablement, et de loin, l’élément le plus important de la relation qu’AVA entretient avec ses clients groupes familiaux, génération après génération.
Cette prise en compte du risque induit pour la famille actionnaire, peu ou pas présente au sein des banques d’investissement, est toujours clé dans l’analyse par AVA des dossiers d’acquisition de nature industrielle (qu’il s’agisse d’une cible cotée ou non), ou de type private equity.
Et ceci s’applique tant à la valorisation d’une position majoritaire que minoritaire.
Entreprise
Intervenez-vous sur tout type d’évaluation d’actif coté ou non?
Oui nos certifications (CFA et SFAF), comme notre longue expérience des évaluations et cessions d’actifs nous permettent de réaliser des valorisations d’actifs ou d’apporter un second regard sur celles qui seraient réalisées par une tierce partie. Nous sommes en mesure d’évaluer les biens présents dans presque toutes les classes d’actifs (actions, obligations, instruments hybrides, immobilier, private equity, matières premières,…). Pour les oeuvres d’art nous nous appuyons sur des experts extérieurs.
Vous indiquez que l’analyse de la valeur repose au départ sur la prise en compte d’éléments classiques (multiples, transactions comparables, cash flows libres) est-ce au final un ensemble de méthodes homogènes que l’on peut appliquer de manière mécanique?
Ces méthodes classiques de valorisation permettent de construire une analyse et un dialogue autour de la valeur des actifs, d’une entreprise; mais la vraie valeur ressort plus de la compréhension du business model, de sa résistance, de sa cohérence avec celui de l’acquéreur et donc de la création de valeur possible (synergies), de l’ensemble des risques qui peuvent l’impacter.
En quoi votre regard sur ces valorisations est spécifique et donc différent de celui porté par d’autres partenaires de l’entreprise)?
Vous avez raison d’utiliser le mot spécifique, car notre regard qui se pose sur l’actif s’exerce à partir du même côté de la table que celui de la famille actionnaire, il est sous-tendu par la philosophie anglo-saxonne “Value Investing” (toujours à la recherche d’actifs sous-évalués, de marge de sécurité…), et intègre les caractéristiques juridiques et fiscales pouvant découler d’une transaction sur un actif. Enfin notre culture du risque influe forcément sur le regard que nous portons sur tout actif, la sensibilité d’un actif au risque devant avoir un impact réducteur sur la valeur de celui-ci.
L’entreprise est-elle la seule valeur, la seule richesse de la famille?
C’est certainement la source principale de création de richesse de la famille, mais cela ne devrait pas être la seule richesse, surtout après plusieurs générations. L’une de nos missions de Family Officers est de sensibiliser nos clients chefs d’entreprise à l’utilité pour eux et leur famille de réduire le risque d’hyperconcentration.
“Price is what you pay, Value is what you get.”
Warren Buffet